Cela fait maintenant une décennie que la vape est présente dans les pratiques et mœurs en tant que meilleur moyen pour arrêter le tabac. C’est pour répondre à l’offre de plus en plus grandissante que de nombreuses sociétés, un peu partout dans le monde, commercialisent les e-liquides. Pour des raisons sanitaires, la fabrication de e-liquide doit respecter des normes strictes. Peut-on consommer des e-liquides fabriqués en Asie du sud-est sans risques pour sa santé ?
Les principaux pays d’Asie fabriquant des e-liquides
Le continent asiatique est aujourd’hui le leader mondial de l’exportation de e-liquides. Il y a 8 chances sur 10 que vous ayez vapoté un e-liquide venu de cette région.
La Chine étant le berceau de la vape, c’est normal que le plus grand exportateur de e-liquides soit originaire de l’empire du Milieu. Les e-liquides produits en Chine sont relativement simples, avec des saveurs des plus basiques.
Derrière la Chine viennent les Philippines qui se sont fait connaître dans le monde de la vape par la fabrication de e-liquides particulièrement gourmands. Ils se sont spécialisés dans les saveurs desserts, à l’opposé des producteurs de la région qui misent plus sur les arômes fruités.
Enfin, la Malaisie entre dans le cercle de producteurs de e-liquides vers 2010 avec le grand boom du vapotage. Ce pays n’a pas mis du temps à devenir l’un des grands producteurs et exportateurs de e-liquides dans le monde. Spécialisé dans les saveurs fruitées, les e-liquides malaisiens ont popularisé le koolada, additif boostant tous les arômes fruités.
Les pays d’Asie du sud-est respectent-ils les normes sanitaires dans la fabrication de leurs e-liquides ?
Bien qu’il y ait une certaine réticence du marché européen à consommer des e-liquides produits en Asie du sud-est, elle est quelque peu infondée. En effet, il faut avouer que beaucoup de producteurs de cette région sont très stricts sur le respect des règles sanitaires de production et sur la qualité. De plus, les usines dans lesquelles les e-liquides sont fabriqués ont des protocoles de sécurité et sanitaires aux normes internationales pour garantir une production saine.
En outre, la plupart des substances reconnues nocives sont fortement prohibées dans les compositions et contrôlées rigoureusement par des organismes étatiques ou indépendants. Pas de risques alors de tomber sur des e-liquides comportant des substances cancérigènes.
Enfin, si, depuis près d’une décennie, la région d’Asie du sud-est est le leader mondial de l’exportation de e-liquides, ce n’est sans doute pas en commercialisant des produits de mauvaise qualité et nocifs pour la santé.